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Carole Forget

Carole Forget est une poète québécoise née à St-Jérôme dans la région des Laurentides.

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Biographie

Carole Forget habite à Montréal. Elle a vécu en Martinique et en France. Elle détient une maîtrise en études littéraires, profil création, de l’Université du Québec à Montréal. Son mémoire de maîtrise a été rédigé sous la direction de Louise Dupré. Elle est boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec ainsi que du Conseil des Arts du Canada.

Carole Forget est correspondante au Québec pour la revue belge Francophonie Vivante1.

Œuvre

L'écriture de Carole Forget propose une réflexion sur les lieux et les liens d'appartenance. Les enjeux mémoriels en constituent souvent des éléments centraux d'interrogation.

Elle a publié plusieurs livres de poésie, des livres d’art, ainsi que des textes dans des revues québécoises et françaises. Certains de ses poèmes ont été traduits en espagnol et en anglais. Elle a participé à des événements littéraires tant au Québec qu’à l’étranger, dont le Festival de la poésie de Montréal, Festival international de la poésie de Trois-Rivières, Festival de poésie de La Havane, le Marché de poésie de Paris2 ainsi que des événements à différentes Maisons de la culture à Montréal 3.

Elle a fait une résidence d’écriture à la Maison de poésie d’Amay, en Belgique au cours de laquelle son livre Langue de départ a été partiellement écrit. Langue de départ, publié aux éditions Triptyque en 2018, s’est mérité une Mention spéciale au Grand Prix Québécor du Festival International de poésie de Trois-Rivières.

Elle a réalisé plusieurs projets conjoints avec des artistes en art visuel. Certains ont fait l’objet d’expositions et de publications, dont Comme si le vide avait un lieu (éditions du passage, 2006) écrit à partir de photographies de l’artiste-architecte Melvin Charney; Et le désastre, mon amour, (éditions d’Art Le Sabord, 2013) exposé au Musée des beaux-arts de St-Hilaire4; à Montréal et à La Havane; L’Écumante (Le temps volé éditeur, 2014, livre d’art), exposé à la Maison de la poésie de Montréal5, ces deux derniers projets ayant été réalisés avec l’artiste Michel Depatie.

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Publications

  • Langue de départ (poésie), Les éditions Triptyque, 2018, Montréal. (Mention spéciale au Grand prix Québécor du Festival international de poésie de Trois-Rivières)6.

  • Noire de soleil (poésie), Le temps volé éditeur, 2014, Montréal 7.

  • Le sol ralentit sous mes pas (poésie), Les éditions Triptyque, 2013, Montréal8,9.

  • Et le désastre, mon amour (poésie), Les éditions d’art Le Sabord, 2013, Trois-Rivières10.

  • L’écumante (poésie), en collaboration avec le photographe Michel Depatie. Le temps volé éditeur, 2011, Montréal11.

  • La nudité ne dévoile pas une femme émue (poésie), Éditions de l’Hexagone, 2008, Montréal.

  • Comme si le vide avait un lieu (poésie), écrit à partir de photographies de Melvin Charney, éditions du passage, 2006, Montréal12.

  • Elle habite une metropolis (poésie), Éditions David, 2002, Ottawa.

  • L'Autre versant (poésie), Éditions du Vertige, Montréal, 199213.

 

Références

  1.  « Revue » [archive], sur assoplisnier (consulté le 10 janvier 2022)

  2.  « Carole Forget – Marché de la Poésie » [archive] (consulté le 10 janvier 2022)

  3.  « [Vidéo de la communauté] Carole Forget en lecture à la Maison de la culture Plateau Mont-Royal » [archive], sur La Fabrique culturelle (consulté le 10 janvier 2022)

  4.  « Programmation 2013 » [archive], sur mbamsh.com (consulté le 10 janvier 2022)

  5.  Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Festival de la poésie de Montréal : voyage en terre poétique » [archive], sur Radio-Canada.ca (consulté le 10 janvier 2022)

  6.  « « Langue de départ » : immersion dans l’univers de la traduction » [archive], sur Les Méconnus, 22 mars 2018 (consulté le 10 janvier 2022)

  7.  « Noire de soleil, Carole Forget » [archive], sur Le Devoir (consulté le 10 janvier 2022)

  8.  « Poésie - Sur les pas de Carole Forget » [archive], sur Le Devoir (consulté le 10 janvier 2022)

  9.  « Poésies de l'espace » [archive], sur Le Droit, 31 août 2013 (consulté le 10 janvier 2022)

  10.  Denise Brassard, « Les noms entiers de l’amour », Voix et Images, vol. 40, no 1,‎ 2014, p. 184–193 (ISSN 0318-9201 et 1705-933XDOI 10.7202/1028032arlire en ligne [archive], consulté le 10 janvier 2022)

  11.  (en) « Number 148, Winter 2012 – Lettres québécoises » [archive], sur Érudit (consulté le 10 janvier 2022)

  12.  « Poésie québécoise - Méditations suspendues » [archive], sur Le Devoir (consulté le 10 janvier 2022)

  13.  « L'autre versant » [archive], sur cap.banq.qc.ca (consulté le 12 janvier 2022)

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