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Chénier et les Forget à St-Eustache 

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LE 14 DÉCEMBRE 1837, DÉCÈS DE JEAN-OLIVIER CHÉNIER LORS DE LA BATAILLE DE SAINT-EUSTACHE. Quand les troupes anglaises, composées de quelque 1200 soldats, sont arrivées à St-Eustache, Jean-Olivier Chénier, devenu commandant en chef suite à la fuite du commandant Amury Girod, se réfugie avec quelque 400 patriotes mal armés dans l'église du village. Même en voyant l'importance des troupes ennemies, il refuse de se rendre et continue à commander les patriotes. J'aime particulièrement Chénier, celui qui a dit à ses hommes, au début du combat, à Saint-Eustache '« Si vous me voyez fuir, tirez-moi dessus.» Après une tentative manquée de pénétrer dans l'église, les Anglais décident d'y mettre le feu. Sachant que la fin approchait, il dit avant de sortir par l'une des fenêtres : « Avant d'être tué, j'en tuerai plusieurs! » Il n'a eu le temps de faire feu qu'une fois puisque à peine quelques secondes après sa sortie, il fut abattu de deux balles en pleine poitrine. On dit qu'après la fin des hostilités, on aurait ouvert sa poitrine pour lui arracher le cœur que l'on a promené au bout d'une baïonnette. Les soldats anglais croyaient arracher la cœur de toute future résistance au Québec. Mais ce genre de héros ne meurt jamais.

Source: Musée de la Neufve-France

 

CHARLES FORGET, ÉTIENNE FORGET, JEAN-BAPTISTE FORGET, LOUIS FORGET TOUS (4) DES PATRIOTES À ST EUSTACHE.

Quelques-uns des Forget de notre lignée Forget dit Despatis, mentionnés ci-haut, donnèrent priorité aux Patriotes et particulièrement à la bataille de Saint-Eustache. Il y eut d'abord Charles, marié à Marie Roture dit Bélisle, (en 1806), qui fut tué dans le presbytère de Saint-Eustache et inhumé à Sainte-Thérèse le 19 décembre 1837, il avait 53 ans. Deux fils de Gabriel Forget, Etienne et Jean-Baptiste furent également tués dans le presbytaire de Saint-Eustache, le 18 décembre 1837, on n'a pas pu retracer leurs actes de sépultures (2).

Jacques (arrière-arrière-arrière-grand-père de votre webmestre) était Capitaine de milice en 1837. Son fils Louis pris également part à la bataille. est décrite en termes émouvants dans le JOURNAL historique des évènements aé de Saint-Eustache.

Rapporté par André Forget, dans son livre (Histoire de la famille Jacques Forget), p. 79, publié en 1986.

On aura sans doute remarqué que tout récemment, les Évêques du Québec ont levé l'interdiction qui, à l'époque de la Rébellion, privait de la sépulture chrétienne, les Patriotes tués au combat. C'était une simple mesure disciplinaire de dissuasion, qui n'avait plus raison de se prolonger. Maintenant, s'ils le désirent, les descendants pourront inhumer en terre bénite les restes de leurs ancêtres Patriotes, tombés dans la bataille.                                                                                          

                                                                                                                                                      Source:  Mgr. Louis Forget   

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