ABRAHAM MARTIN
dit l'Écossais
Abraham Martin était le père de Madeleine Martin
épouse de Nicolas Forget dit Despatis.
Abraham martin est connu de tous les généalogistes québecois parce qu'il est pratiquement l'ancêtre de tous les québécois ! Il a été un ami de Samuel de Champlain, et son histoire reste encore assez obscure de nos jours.
Son histoire
Voila un personnage curieux, Abraham Martin dit l'Écossais serait né vers 1589 à Dieppe, arrivé vers 1619 en Nouvelle-France. Il a été pilote du Roy sur le fleuve Saint-Laurent et habitait à Québec. Il est retourné en France en 1629 suite à la prise de Québec par les anglais par les frères Kirke dont David Kirke lui aussi né à Dieppe mais d'origine anglaise ; se connaissaient-ils personnellement ? Quelques années plus tard, Abraham revient à Québec en 1633 avec sa femme et son fils.
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Son surnom dit L'Écossais viendrait du fait qu'il soit d'origine écossaise, venant du nord de la France, lieu qui servit de refuge à beaucoup d'écossais en guerre contre les anglais. Aussi son prénom Abraham montrerait qu'il ne soit pas catholique français. Une autre thèse disant que son surnom viendrait d'une rue de Dieppe donnant sur le port, la rue d'Écosse, après tout il était marin et navigateur, avoir sa rue menant au port est tout à fait commun. À bien regarder les deux thèses, sans doute que la rue de d'Écosse à Dieppe porterait ce nom parce que quelques écossais y soient résidents.
La Compagnie de la Nouvelle-France lui fait don de 12 arpents de terre. Quelques années plus tard, il reçoit en cadeau d'Adrien du Chesne, chirurgien de la Marine, 20 arpents de terre.
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Contrat de donation d'Adrien Duchesne à Abraham Martin de la terre qui sera connue sous le nom de plaine d'Abraham :
Nous soussignés certifions à qui il appartiendra que l'an dernier mil six cent quarante six le sieur Adrein Duchesne, chirurgien dans le navire ed M. de Repentigny, estant à Québec, nous a dict qu'il avoit donné la terre qui lui a été donnée en la ville de Québec; à Abraham Martin, pilote de la rivière Saint-Laurent, et qu'il y pouvait faire travailler en toute assurance. Si le temps lui eut permis d'en passer contract de donation, il l'auroit fait. Ce que nous attestons être véritable, faict ce quinzième jour d'août mil six cent quarante six. (Signé) Gifford - Tronquet - Le Tardif - de Launay - Bissot - Guitet.
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Il acquiert le reste de sa propriété en achetant une partie de la terre des Ursulines. Sa terre occupe ainsi une superficie totale de 32 arpents. Les limites de sa propriété s'étendent sur un vaste territoire.
Le 15 février 1649, Abraham est emprisonné pour conduite incorrecte envers une jeune fille, ce qui lui vaut le discrédit de ses concitoyens et est banni de la ville de Québec.
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Le nom d'Abraham Martin apparaît aussi dans le controversé testament de Champlain signé en novembre 1635, deux mois avant la mort du fondateur. L'original du testament ne sera découvert que 324 ans plus tard en août 1959 par l'historienne et archiviste Olga Jurgens, et publié en 1963.
Dans son testament, Champlain « donne à Abraham et à sa femme six cent livres à charge qu'ils les emploient à défricher des terres en ce pays de Nouvelle-France » . Le fondateur donne aussi 600 livres à Marguerite, fille d'Abraham, « pour l'aider à se marier à un homme en ce pays de la Nouvelle-France et pas autrement », et à sa filleule Hélène 300 francs.
Le nom Les plaines d'Abraham en la ville de Québec vient des militaires français et anglais dans les batailles de 1759 et 1760 et qui feront passer le toponyme Abraham à l'histoire officielle.
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Le chevalier Gaston de Lévis mentionne dans son journal, à la date du 19 juillet 1759, que les Anglais « firent passer quatre navires au-dessus de la ville et qu'en conséquence, il envoya des détachements sur les hauteurs d'Abraham et jusqu'au Cap rouge» .
Le jour même de l'affrontement des troupes de James Wolfe et de Louis-Joseph de Montcalm, le 13 septembre 1759, le capitaine d'un régiment anglais, John Knox, écrit dans son journal, qui sera publié plus tard sous le titre « The Siege of Quebec» qu'une fois débarqués au pied de la falaise, ils ne s'arrêtent point « till we comes to the Plains of Abraham» .
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À l'instar de son opposant, Montcalm est lui aussi atteint durant le combat : il reçoit une balle pendant qu'il retraite vers la ville. Après avoir chevauché péniblement à l'intérieur des murs, on lui prodigue des soins. Ceux-ci sont toutefois sans effets. Il semble que lorsqu'il apprend qu'il ne survivra pas encore longtemps, il réplique : « Tant mieux, je ne verrai pas les Anglais dans Québec ». Le général reçoit les derniers sacrements durant la nuit et expire à l'aube, vers 5 h 00 du matin. On enterre son corps dans un cratère d'obus sous la chapelle des Ursulines.
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Abraham Martin, en plus d'être ancêtre de Chloé, est aussi l'ancêtre d'Éric Bernier, de Céline Dion, de Jack Kerouac, de Madonna, deRené Lévesque, de Rose Ouellette, d'Anne Hébert, de Macha Limonchik, de Valérie Blais, de Thomas Mulcair et de Pauline Marois(première ministre du Québec) et sans doute de tous les québécois de souche.
(Texte LA GÉNÉALOGIE D’HERVÉ)
Pendant le régime français, une cinquantaine de Martin viendront coloniser la Nouvelle-France. À eux, s’ajoutent les Martin d’Irlande, à l’origine de lignées anglophones comme celle de l’ancien premier ministre Paul Martin. Arrivé de France aux premiers temps de la colonie, le pionnier Abraham Martin dit l’Écossais demeure l’un des arrivants plus marquants de cette famille. Il donnera notamment son nom aux plaines d’Abraham.
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Né vers 1589, il épouse Marguerite Langlois vers 1620, année présumée de leur arrivée en Amérique. En voyant le jour en 1621, leur premier bébé, Eustache, hérite aussitôt d’une place dans l’histoire. Il sera le premier enfant blanc baptisé en Nouvelle-France! Mais ni lui ni aucun de ses frères ne laisseront de descendance, si bien que la lignée d’Abraham et Marguerite passe uniquement par les filles qui, bien évidemment, adopteront le nom de famille de leur époux respectif.
Abraham Martin s’éteint à Québec le 8 septembre 1664.
(Texte LE QUÉBEC UNE HISTOIRE DE FAMILLE)
Médard Chouart des Groseilliers
Médard Chouart des Groseilliers, né à Charly-sur-Marne (France) en 1618 et baptisé le 31 juillet 1618, et décédé en 1696, vécut avec ses parents à la ferme des Groseillers à Bassevelle1. Médard Chouart des Groseillers était explorateur et commerçant de fourrures français en Nouvelle-France.
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En Nouvelle-France
Fils de Médard Chouart et de Marie Poirier, élevé à la ferme, dite les Groseilliers, sur les rives de la Marne. Arrivé en Nouvelle-France à l'âge de 16 ans, le jeune Médard est reçu comme 'Donné' par lesmissionnaires jésuites de Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons et les accompagne durant dix ans dans leurs expéditions en Huronie (région du Lac Huron) durant les années 1640. Puis il s'établit à Trois-Rivières où il devient un coureur des bois.
Médard Chouart des Groseilliers et Nicolas Forget dit Despatis étaient beau-frères. Les deux avaient mariés les soeurs Martin, filles d'AbrahamMartin de Québec.
Explorateur
Entre 1654 et 1656, il explora ce qui est maintenant le nord de l'Ontario, et fut un des premiers Européens à atteindre le Lac Supérieur. Les indigènes lui parlèrent alors de vastes régions inexploitées pour le commerce des fourrures au nord et à l'ouest du lac, près de la Baie d'Hudson.
Expéditions avec Radisson
En 1659, avec son compagnon Pierre-Esprit Radisson (dont il avait épousé la soeur), il retourna dans la région du lac Supérieur. À leur retour en 1660, ils ramenèrent une cargaison de fourrures sur plus de cent canots. Comme ils n'avaient pas de permis pour la traite des fourrures, le gouverneur de la Nouvelle-France Pierre Voyer d'Argenson leur confisqua leur butin et les soumit à l'amende.
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Des Groseilliers se rendit en France pour essayer d'obtenir justice et intéresser les autorités françaises à developper le commerce des fourrures dans le Nord-ouest. Ayant échoué, il partit avec Radisson pour Boston pour intéresser les autorités de la Nouvelle-Angleterre à ses expéditions. Ce fut encore un échec mais ils rencontrèrent le colonel anglais George Cartwright qui les emmenra en Angleterre et les présenta à la Cour du roi Charles II.
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En juin 1668, ils partirent finalement d'Angleterre, conduisant deux navires marchands affrétés par le prince Rupert, l'Eaglet et le Nonsuch, vers la baie d'Hudson par le nord. Cette nouvelle route plus courte éliminait la nécessité de passer par le fleuve Saint-Laurent contrôlé par les Français. Seul le Nonsuch arriva à destination, Des Groseilliers à son bord, car l'Eaglet, avarié dans une tempête, dut retourner en Angleterre avec Radisson. Des Groseilliers retourna l'année suivante en Angleterre avec une cargaison de fourrures et le succès de cette mission entraîna en 1670 la création de la Compagnie de la Baie d'Hudson.
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Lors d'un voyage à Londres en 1674, les deux explorateurs, insatisfaits de leur traitement par la compagnie, furent convaincus par le jésuite Charles Albanel de revenir à la France. Ils furent cependant froidement reçus par le gouverneur Frontenac, et Radisson retourna bientôt en France. Ils participèrent en 1682 à un début de reconquête de la baie d'Hudson pour la France.
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Des Groseilliers et Radisson furent considérés comme traîtres par les Français. Mais, contrairement à Radisson, des Groseilliers fut autorisé à retourner en Nouvelle-France. Il aida les Français dans leurs expéditions militaires contre ses anciens alliés anglais, ce qui entraîna la destruction de plusieurs de leurs postes de traite le long de la baie d'Hudson. Il revint ensuite s'installer à Trois-Rivières où il mourut en1696.
TEXTE : WIKIPEDIA
Médard Chouard Des Groseilliers et Nicolas Forget dit Despatis…deux beau-frères.
Les deux étaient mariés à Hélène et Madeleine Martin, filles d’Abraham Martin et de Marguerite Langlois de Québec.
Desgroseilliers épousa Hélène Martin, le 3 septembre l647 à Québec.
Forget dit Despatis, épousa Madeleine Martin, le 6 février 1653 à Québec.
Il est bien évident que les deux beau-frères, coureurs des bois ont fait la traite des fourrures ensemble.
(TEXTE D’UN ARTICLE SUR LES COUREURS DES BOIS DU MUSÉE CANADIEN DES CIVILISATIONS.)
Fin juin, début juillet, une flotte de canots de fourrures, montés par une centaine de Pétuns et d’Outaouais, se présente à Montréal. Quand ils repartent, le 6 août, deux jeunes Français, pleins de courage, ayant eu permissions de monsieur Le gouverneur du pays sont du voyage. L’un d’eux est sans doute MÉDARD CHOUART DES GROSEILLIERS que ses aventures rendront aussi célèbre que la Compagnie de la Baie d’Hudson qu’il a contribué à fonder.
Quant au deuxième de ces jeunes gens, il s’agit probablement de NICOLAS FORGET DIT DESPATIS qui, le jour du départ, signe ce qui pourrait avoir été le premier contrat de société pour une affaire de course. Premiers coureurs des bois à se rendre dans les Pays d’en Haut, (région des grands lacs) ils reviendront à la fin du mois d’août 1656, au milieu de 50 canots chargés de fourrures. On les accueille en héros : Leur arrivée a causé une joie universelle à tout le pays. À Québec, ou leur retour est salué par des coups de canons, c’est l’allégresse.
RIVIÈRE DES MILLES ÎLES À LACHENAIE
Un Brin d'histoire à Lachenaie
NICOLAS FORGET DIT DESPATIES S’ÉTABLIT À LACHENAIE EN 1674
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Les premiers colons de Lachenaie (1672-1676)
C’est à Lachenaie que s’établissent les premiers colons de la région. Rappelons que la paix rétablie avec les Iroquois, en 1667, favorise de nouveau la colonisation autour de Montréal. Ainsi, lorsque Charles Aubert de La Chesnaye prend en main la seigneurie de Lachenaie, en 1670, il ne tarde pas à coloniser sa seigneurie.
Attaque Iroquoise
Les pionniers
La mention du premier colon apparaît dans les registres de la paroisse Notre-Dame-de-Montréal le 31 octobre 1672, lors du baptême de Jean Minson, fils de Nicolas Minson et de Gilette Mignolet. Ces derniers se disent résidants de Lachenaie, tout comme Jean Préjean et Jeanne Chartier (épouse de Tec Cornélius Aubrenan). Bien qu’à cette date, le seigneur Bazire (associé de Charles Aubert) n’ait fait aucune concession dans la seigneurie, il semble bien que quelques colons s’y soient établis au cours de l’été 1672. Avaient-ils obtenu un billet de concession? Quoi qu’il en soit, ils se feront confirmer leurs concessions lorsque, le 6 février 1673, Pierre Perrotin, procureur des seigneurs de Lachenaie, concède les douze premières terres de la côte de Lachenaie (aujourd’hui le chemin Saint-Charles).
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Ces terres de trois arpents de front sur vingt de profond sont concédées à Pierre Perrotin, Jean Cotineau dit Lorier, Guillaume Lafontaine, Jean Garenne, La Garenne, Jean Guilbert, Jacques Ferron, Julien Garnier, Nicolas Minson dit Lafleur, Lefebvre et deux autres dont les noms sont illisibles dans l’acte du notaire Thomas Frérot. Plusieurs d’entre eux ne respectent pas les conditions de colonisation, si bien qu’ils perdent leurs terres. L’Aveu et dénombrement (recensement) du 30 juin 1676 nous présente un premier portrait fidèle des premiers colons de Lachenaie. La population est composée de 53 personnes, 24 hommes dont 17 sont célibataires, 7 femmes et 22 enfants.
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Depuis 1672, cinq hommes ont quitté Lachenaie; Jean Préjean, qui était au baptême de Jean Minson, n’y figure plus, Jacques Le Masson et un nommé Lanoix se sont enfuis vers l’intérieur des terres, car ils étaient poursuivis par le bailli de Montréal. Jean Daluzeau et Jacques Ferron ont vendu leurs terres en 1675. De nouveaux colons s’ajoutent à ce noyau de 1673, ils sont pour la plupart célibataires et acquièrent leur première terre à Lachenaie.
Rivière des Milles ïles, Lachenaie
Portrait de la population lachenoise en 1676
1) Tec Cornélius Aubrenan, 44 ans, d’origine irlandaise, et son épouse, Jeanne Chartier, 44 ans, figurent parmi les premiers habitants de Lachenaie. Le couple compte quatre enfants. Au recensement de 1681, Tec figure sous le nom de Jacques Tecaudry; au fil des ans, ce nom se transformera en Aubry. La famille quitte Lachenaie en 1683.
2) Jacques Chevalier, 35 ans, est charpentier et s’établit en 1675 sur la terre concédée à Jean Muloin. Il déménage en 1680 sur la terre de sa nouvelle épouse à Rivière-des-Prairies.
3) François Cotineau dit Laurier, 35 ans, épousera Madeleine Milot (15 ans) à Montréal en 1677. François s’établit à Lachenaie en 1676. Ce couple donnera lieu à une descendance nombreuse dans la région, dont l’ancien premier ministre Wilfrid Laurier. La famille Laurier est encore présente à Lachenaie.
4) Jacques Dehay (dit Linot), 31 ans, est domestique chez Pierre Perrotin. Il ne possède pas de terre et fut, en 1683, banni à perpétuité du gouvernement de Montréal pour une affaire criminelle.
5) Henri Derby, soldat, achète la terre qui avait été concédée à Jacques Ferron, mais il décède, possiblement en 1677, sans laisser d’héritiers.
6) Jean Duval, charpentier, habite Lachenaie en 1676, mais n’a plus de terres, ayant vendu la sienne à Mathieu Hubou. Il quitte Lachenaie peu après.
7) François Ethier, 23 ans, est le frère de Léonard, lequel possède déjà deux terres à Lachenaie. Il est permis de croire que François est établi sur l’une d’elles. Il épousera plus tard Jeanne Pilet.
8) Léonard Ethier, 35 ans, sabotier, son épouse, Elizabeth Godillon (Faudeloy), 25 ans, et leurs quatre enfants. Les héritiers de Léonard Ethier habiteront Lachenaie pendant plus d’un siècle.
9) Jean-Baptiste Fonteneau dit St-Jean, 25 ans, avait d’abord exercé le métier de menuisier à Québec. Il continue à exercer ce métier à Lachenaie, en plus de cultiver sa terre. En 1681, il épouse Madeleine Martin, la veuve de Nicolas Forget, laquelle décède en 1688.
10) Nicolas Forget dit Despatie, 56 ans, et son épouse, Madeleine Martin, 35 ans, ont six enfants. Le couple a successivement habité à Québec, Montréal, puis Contrecoeur, avant de s’établir ici en 1674. Nicolas meurt en 1680, laissant en place de nombreux descendants dans la région, qui portent aujourd’hui les noms de Forget et Despatis.
11) Julien Garnier, 27 ans, et son épouse, Geneviève Hubou (dit Deslongchamps), 20 ans, fille de Mathieu Hubou. Le couple s’était marié à Pointe-aux-Trembles le 29 octobre 1675, soit l’église la plus proche de Lachenaie à ce moment-là.
12) Jean Guilbert dit Laframboise, 25 ans. Il quitte Lachenaie en 1684 pour Montréal.
13) Sébastien Hervé, 28 ans, quitte Lachenaie en 1682 après avoir vendu sa terre à Jean-Baptiste Fonteneau. Il s’établit à Montréal.
14) Mathieu Hubou (dit Deslongchamps), 48 ans, son épouse, Suzanne Bottefer, d’origine anglaise, 42 ans, et leurs cinq enfants, dont Mathieu jr (23 ans) et Jean-Baptiste (21 ans). Ils vécurent à Québec et s’installent à Lachenaie en 1675, sur la terre qui avait été concédée à Jean Duval. Hubou était procureur fiscal de la seigneurie de Montréal. Mathieu (père) décède en 1678. La terre demeure aux mains des héritiers.
15) François Le Boulanger (dit Lafortune), 40 ans, était auparavant domestique des Sulpiciens de Montréal. Il décède à Lachenaie en 1698; il était demeuré célibataire.
16) Guillaume Leclerc, 31 ans, domestique en 1666. Le 21 novembre 1676, il épouse Marie-Thérèse Hunault (13 ans), à Montréal. Ce couple formera une famille souche de Lachenaie, laquelle donnera lieu à une descendance nombreuse dans la région.
17) François Le Masson (dit Regnault), 33 ans, exerce le métier de maçon; son véritable nom est François Resout, mais les gens utilisent surtout son surnom, Le Masson. Il décède à Lachenaie en 1714.
18) Jean Levert, 43 ans, charpentier, son épouse, Françoise De Lastre, 23 ans, vivent avec leurs trois enfants. Ils s’établissent à Lachenaie en 1675, lorsqu’ils achètent la terre concédée à Jean Daluzeau.
19) Bernard Mercier (dit Lafontaine), soldat du Sieur de Latour dans le régiment de Carignan-Salières. Il décède en 1703, toujours célibataire.
20) Nicolas Minson (dit Lafleur), 40 ans, son épouse, Gilette Mignolet, 30 ans, et leurs deux enfants.
21) Jean Muloin, 35 ans. Il épousera plus tard Marguerite Forget, fille de Nicolas. Ils donneront lieu à une descendance dans la région.
22) Pierre Perrotin, 26 ans, est procureur des seigneurs de Lachenaie et agit à titre de fermier du domaine seigneurial de Lachenaie; il possède d’ailleurs la terre voisine du domaine. Il décède en 1704 lors d’une expédition au pays des Outaouais.
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Sources :
Martel, Claude (1994), Lachenaie : Du fort à la ville. Ville de Lachenaie, 48 p.
Nadon, Mario (1983). Le premier demi-siècle de Lachenaie, Thèse de maîtrise, Université de Montréal, 131 p.
Plan des terres de La Chesnaye 1676 par Charles Martel, géographe-historien
La terre de Nicolas Forget dit Despaties était située à Lachenaie. Son emplacement fut entre le 3171 et le 3213 Chemin Saint Charles, à Lachenaie. (Terrebonne)